CANLERS : A l'heure du Tour de France : Laurent Fourriquet le chasseur de cols.

 

Il n’y a pas d’âge pour se lancer dans le sport de compétition et notamment le cyclisme. A 47 ans Laurent Fourriquet de Canlers s’est découvert une véritable passion pour la petite reine et le Galibier, l’Alpe d’Huez n’ont plus de secrets pour lui. C’est en 2011, en vacances, qu’il découvert le vélo en accompagnant ses deux sœurs qui habitent en Haute-Savoie. Et depuis il assouvit sa passion avec une véritable envie de  rattraper le temps perdu en sillonnant le bitume de la région et en escaladant les cols prestigieux du Tour de France. Il a donc rajouté une nouvelle corde à son arc lui qui ne manque pourtant pas d’activités : conseiller municipal, président du Comité des fêtes,  fervent supporters des Sang et or et chasseur invétéré. Depuis 2011 il sillonne donc les Alpes de long en large, en France et en Suisse, en recherchant avant tout les cols à gravir et plus particulièrement ceux qu’empruntent les coureurs du Tour de France. Trois mois à peine après ses débuts en une journée il a escaladé le col du Télégraphe (1 566 m),  redescendu à Valloires pour attaquer le mythique Galibier (2 600m), puis revenu par le col du Lautaret il a remis le couvert avec la célèbre montée de l’Alpe d’Huez. Avec un contraste saisissant : 35° dans Vallée de la Maurienne au départ et 4° seulement en haut du Galibier. Mais aussi la présence d’une foule de coureurs, hommes et femmes, de toutes les  nationalités.  Cette année il va repartir pour participer à une course le 15  août et se mesurer avec le col de la Colombière, le Grand Bornand, etc. et ce avec un nouveau vélo en fibre de carbone. Laurent Fourriquet, sil ne dédaigne pas les routes du Nord et notamment Lille-Hardelot, voue une véritable admiration pour la montagne : "car il faut savoir maîtriser son vélo et plus particulièrement dans les descentes vertigineuses à plus de 80 km à l’heure quand même. Si c’est un sport très dur, il faut aussi savoir se contrôler, et gérer sa course mentalement. Lorsque les jambes refusent d’avancer comme dans les cols, au point de rupture, c’est la tête qui prend le relais". Quand on aime...