L'inauguration des travaux au lycée professionnel Ste Marie.

Le lycée Sainte Marie a procédé samedi matin à l'inauguration de ses nouveaux locaux en présence de nombreux élus et responsables de l'enseignement catholique. Après une visite des bâtiments, le directeur Laurent Moisson et son adjoint Reynald Marien ont accueilli leurs invités, parmi lesquels Dominique Rembotte, conseiller régional, Jean-Claude Leroy, député, Jean-Marie Lubret, conseiller général et Jean-Jacques Hilmoine, maire de Fruges et président de la communauté de communes en grande pompe. Laurent Moisson a d'abord pris la parole pour retracer l'historique du lycée avec au départ l'arrivée des Franciscaines missionnaire de Notre Dame de Calais venues se réfugier à Fruges durant la seconde guerre mondiale. En 1945 Mère Ernestine, la supérieure, a proposé aux jeunes filles du canton des cours de couture, repassage, cuisine... La vocation du bâtiment était tout tracée et l'école ménagère était née. En 1972, les effectifs augmentant il a fallu procéder à une première extension pour ce qui s'appellerait l'année suivante école technique Ste Marie. Puis en 1981, lycée d'enseignement professionnel Ste Marie et enfin, en 1982, lycée professionnel privé Ste Marie. Les travaux de rénovation d'extension se sont ensuite succédés pour un montant de 660 000 euros, subventionnés à hauteur de 290 000 euros, comme l'a précisé par la suite Jean-Marie Debuire, président de l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC). A ce jour le lycée compte 110 élèves en BEP carrières sanitaire et social, en CAP agent de prévention et de sécurité et en formation complémentaire aide à domicile. Des locaux remis à neuf, un personnel qualifié et diplômé, des gestionnaires rigoureux, rien ne s'oppose plus désormais à ce que le lycée accueille de nouvelles formations. C'est en tout cas le souhait de Laurent Moisson. Mais aussi celui de Jean-Bernard Courbois, directeur diocésain de l'enseignement catholique. Celui ci a donné un avis éclairé de la mission de l'enseignement catholique, en perpétuel évolution, et partenaire associé du système éducatif. Il s'agit avant tout d'accompagner les jeunes pour les "aider à devenir adulte" et pas seulement " un bourrage de crâne" . Avec des "écoles ouvertes à tous et à toutes les intelligences", sans préjugés, ni distinction sociale. Une "école de seuil et de rupture" quitte à rompre avec le traditionnel et prendre quelques libertés avec les règlements. Avec la création de groupes de besoin ouverts sur le monde par exemple. Et enfin "une école pour la vie" car aux yeux du directeur les diplômes ne sont pas toujours nécessaires pour devenir un adulte. Sans négliger pour autant le caractère pastoral de ces actions. Dans tous ces domaines, le centre scolaire privé de Fruges, qui comprend également une école primaire et un lycée, un internat, est très en avance. Une situation dont se réjouit le directeur diocésain car il constitue un exemple rare en milieu rural à ses yeux. De son côté Jean-Marie Lubret s'est félicité de la présence de deux lycées professionnels dans le canton. Enfin, Dominique Rembotte a expliqué la politique du conseil régional pour les lycées, qui représente 26% de son budget, et le nouveau schéma régional en matière de formation.