FRUGES : Un dernier dimanche à la campagne ou un travail d’introspection sur soi.

Bien que natif de Tourcoing, dans le Nord, et résidant à Isbergues, dans le Pas de calais, l'écrivain Yann Harcourt, de son nom d'auteur, n'en dédaigne pas moins le milieu rural où il exerce son métier de professeur de lettres.

D'ou provient cette passion pour la littérature ?

J'ai passé mon enfance dans le Nord et suivi ma scolarité, tout d'abord à l'école Pierre Brossolette puis au collège Brun-Pain avant d'obtenir mon baccalauréat au lycée Gambetta. Bien qu'issu d’une famille modeste, j'ai eu accès très tôt aux livres grâce à mes parents, sans trop de restrictions. Ce sont eux qui m'ont transmis le plaisir de lire. Puis c'est la rencontre d''un enseignant de français au collège qui a fait naître en moi le goût de l'écriture et a étendu mon champ de lectures. Je suis devenu animateur socio-culturel puis professeur de lettres. J'apprécie beaucoup d'auteurs, de Victor Hugo à Jérôme-David Salinger en passant par Emile Zola, Romain Garry, Anna Gavalda. Mais aussi la bande dessinée.

Quelle est l'origine de  votre premier roman ?

"Dernier dimanche à la campagne" est l'histoire d'un homme, Pierre, qui attend que cette journée lui semblant interminable passe. Il attend que son épouse Mathilde lui revienne, il attend de pouvoir enfin vivre. Et tandis qu'il attend dans l'anxiété de cette fin de journée, il revit d'insolites souvenirs et entraine le lecteur dans les méandres de ce qu'il a vécu ou de ce qu'il vivra au gré de sa fantaisie mentale. Et ce denier dimanche que Pierre semblait redouter, qu'il craignait insipide en même temps qu'angoissant, prend une saveur toute particulière : celle des dernières fois...

Quels sont vos projets futurs ?

Pour écrire je m'inspire de rencontres. Mes personnages empruntent leurs traits à des personnes fréquentées ou simplement croisées. Mais la plupart de mes personnages prennent vie par association de plusieurs caractères. L'histoire s'impose parmi d'autres et se construit mentalement avant que je n'entame l'écriture. Le prochain roman suit le même cheminement et j'en ai déjà les grandes lignes à l'esprit et le titre avant d'en écrire les premiers mots.